samedi 10 septembre 2011

TORMENT

Tel les boogers à Koro-San, mes blogs entry sont souvent « trop gros et trop longs » (Caron, 2011-10-10) et le propos se diffuse. Du coup, si je veux rendre honneur aux blast beat de mon groupe favori (de la province, du moins), je dois impérativement synthétiser. Sautons donc les données spatio-temporelles - l'historique et la provenance du band - pour en arriver au point : le dernier/prochain 7" de BRAZEN HELL



Enregistré au Dead Air Studio il y a près d'un an, la dernière galette du groupe de Sherbrooke-Montréal est passé du format cassette au très post-moderne MP3 pour prochainement atterrir sur un bon vieux 45 tours (ou peut-être est-ce déjà fait?). Successeur légitime du Self-Titled 2009, Torment nous propose 5 nouveaux morceaux tout aussi corrosifs, mais cette fois plus soutenus. En effet, la plupart des pièces sont plus longues, dépassant aisément la barre du deux minutes pour totaliser 8min48. Non seulement sont-elles plus longues, mais celles-ci s'avèrent également meilleures que leur prédécesseurs , et ce n'est pas peu dire. Leur premier opus avait tourné en boucle, sur différents formats, depuis le début de l'année, et Torment est tranquillement venu le déloger de sa pole position pour ravir les honneurs du EP le plus écouté de l'année.

Sur la campus lorsque l'on vient d'assister à un cours de marde, dans la cuisine lorsque notre sauce colle au pot, ou dans l'autobus pleine à craquer à 8h le matin, Brazen Hell nous permet de refouler notre colère l'espace d'un bref moment en changeant ses humeurs de place (voir la théorie des humeurs au http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_des_humeurs". Leur mélange de crust/d-beat et de power violence (expression figée dans le temps) est comparable au sucré-salé en cuisine : il offre une diversité [plus qu'] intéressante en permettant au marteau et à l'enclume (de l'oreille moyenne) de fonctionner comme un cours de spinning, alternant entre la booze cruise et le sprint. Conscient que ma métaphore est obscure au mieux, chimérique au pire, je clarifierai les choses en déclarant "desfois on peut mosher, desfois ça va trop vite pour mosher". Dans tous les cas, je m0sh pareil, parce que j'ai pas acheté mon coat de pit pour le regarder.Variation : "on est pas au musée du coat de pit".

Pas de conclusion, juste un flyer du meilleur show de l'année à Québec, merci à PLG.