dimanche 28 mars 2010

vendredi 26 mars 2010

VENDREDI "PHYSICAL COPY"

Premièrement, il y aura un concert à Québec ce samedi et je profite de cette occasion pour vous y inviter. Cette semaine, une brève visite au x20 St-Joseph m'a permis de tomber sur ma meilleure trouvaille de 2010 jusqu'à date :
The Bayonettes - Stuck In This Rut b/w Sour






















Décrire The Bayonettes comme étant une imitation de la formation X serait plutôt simpliste. Certes, la voix de la chanteuse Zoe Dodd n'est pas sans rappeler le ton sarcastique et torturé d'Exene Cervenka, leader de X (et ex-femme d'ARAGORN), mais l'absence de la dualité entre voix masculine et féminine, la présence d'autres influences, ainsi qu'une touche contemporaine apparente fait en sorte que The Bayonettes ont réussi à se forger une identité bien à eux. Je pense que ne me fatiguerai jamais de bonnes veilles chansons dénigrant le 9 à 5 et j'ai été servi avec Stuck In A Rut. Ça sonne vrai et c'est accrocheur, ce qui est particulièrement dû à la façon par laquelle les paroles sont livrées.

I wake up early nearly everyday. My mind is blank. My mind is weak. My mind is grey/I dread the sound of my alarm clock's ring. You eat. You Sleep. You shop. You work./It's the same old thing.


Sour, par comparaison, est beaucoup moins rythmée . Les riffs demeurent accrocheurs, mais une plus grande place est accordée aux aux capacités vocales de Dodd qui réussit à traduire une plus vaste gamme d'émotion. La pièce me laisse somme toute sur mon appétit, mais me fait l'impression qu'elle serait à son meilleur dans le cadre d'un concert live. (Deranged Records)

(Je n'ai pas réussi à trouver de lien de download mais on peut écouter gratuitement Stuck In A Rut au
http://www.myspace.com/thebayonettesfromtoronto)


Highlight : Stuck In A Rut

Lieu d'achat : X2o St-Joseph

Prix d'achat : 7$ +tx

Anecdote : 7 $ +tx n'est clairement pas un prix punk rock pour un 7" single, mais je pense qu'on assiste ici à un cas de l'arroseur arrosé puisque la version que j'ai acheté correspond au 33/100 with acetate & screened cover qui a probablement été out of press il y a 5 ans.





Sparklehorse - It's a wonderful Life




Entendre la voix délicate de Mark Linkous chanter "It's a wonderful life" peut sembler ironique vu les circonstances entourant son décès le 6 mars dernier. Loin d'être un hommage posthume façon Heath-Ledger-aux-Academy-Awards, ce bref article se veut plutôt une tentative de diffuser le travail d'un artiste dont la fin tragique aura su piquer ma curiosité.

Paru en 2001, It's a Wonderful Life est le troisième album du chanteur-compositeur (ouff la traduction...) Mark Linkous. Les quatorze chansons proposées offrent à l'auditeur un indie rock aux tendances Lo-Fi souvent accompagnées d'un petit grésillement électronique particulier, donnant à l'album son cachet. En guise de comparaison, mentionnons Jason Lyttle (solo) et Grandaddy. Les collaborations sont impressionnantes, le musicien ayant réussit à s'entourer de PJ Harvey pour deux chansons, et de la légende anglaise Tom Waits pour un diatribe sur la pièce "Dog Door". Côté parole, je ne peux me prononcer vu mon oisiveté face à la recherche.

Même si la découverte d'un artiste après sa mort peut paraître opportuniste (alors que "dommage" devrait être le mot d'ordre), toutes les personnes appréciant la musique, ou la vie en générale devraient donner à l'album quelques écoutes. La beauté des mélodies et la voix incertaine d'un Linkous bien en moyen devrait suffire à vous convaincre. Dans le cas contraire, regardez un vidéo de vous et votre défunt chien lors de votre enfance et répéter l'expérience Sparklehorse une seconde, troisième,... fois, jusqu'à ce que l'expérience soit concluante.

- FL

vendredi 19 mars 2010

VENDREDI "PHYSICAL COPY"

Qu'est-ce qu'on trouve quand on fait le ménage de sa protégé 2002 ? Des ringolos, des tostitos quesadillas, des miettes de pain et du brie, des emballages en plastique, des chips au vinaigre (je pense), de la monnaie, etc. Certes, les traces laissées par l'ami Racine sont nombreuses et palpitantes, mais j'ai trouvé mieux. Cette semaine : Slobs - Demo 7"










Slobs est un groupe relativement récent en provenance de Montreal. Je suis presque certain qu'il s'agit ici d'un repress par machette records du demo 2009 qui existait préalablement en format cassette. On dit souvent de ce genre de groupes qu'ils ne réinventent pas la roue puisque plus souvent qu'autrement ils rendent hommage à leurs prédécesseurs plutôt que de repousser leurs limites musicales. Dans le cas de Slobs, je pense plutôt qu'ils se câlicent de la roue. Pour les avoir vus 2.5 fois (le gig dans un sous-sol à Toronto aux petites heures du matin compte pas vraiment étant donné que j'étais en haut en train de renverser mes drinks sur des inconnues), l'impression que j'ai est qu'ils jouent les riffs qui leur plaisent sans trop se préoccuper avec le reste. J'aime le résultat : 6 chansons brèves mais accrocheuses aux paroles désabusées et qui vont droit au but, trait important pour ce genre de musique. Bref, un demo passablement prometteur que j'ai été heureux de retrouver un mois après l'avoir acheté. (Machette Records)

http://machetterecords.bigcartel.com/product/slobs

Highlight : les gants du batteur

Lieu d'achat : Fucked Up @ Sala Rossa 21/02/10

Prix d'achat : 4-5$ (?)

Anecdote : J'en ai assez dit

Yndi Halda - Enjoy Eternal Bliss (2007)




Retour en force sur l'univers des blogs avec l'unique galette de cette formation anglaise. Plus qu'un copié/collé des grandes pointures du post-rock post-2003 (pun intented), Yndi Halda témoigne au monde entier que le style peut encore être agréable malgré la vague monstre des dernières années. Enjoy eternal bliss propose à qui veut bien l'entendre quatre longues chansons constituées de "build-ups" et de moments plus chaotiques ne dérogeant que très rarement à la formule crescendo/decrescendo à laquelle Mogwai et Godspeed You!Black Emperor nous a habitué à la fin des années 90. La présence soutenue du violon offre toutefois cette «individualité» recherchée (si l'on peut dire).

Sans révolutionner l'industrie de la musique, Enjoy Eternal Bliss vous accompagnera pour 60 bonnes minutes de post-rock, le temps d'une marche au froid sur le bord du Saint-Laurent.


Tracklist:

1- Dash and Blast
2- We flood empty lakes
3- A song for starlit beaches
4- Illuminatre my heart, my darling! (que je dédie à Sanny et Vincent)

RIYL : Mono, Explosions in the sky, Caspian, etc.

Indian Summer - Discography (REMASTERED)

Malgré leur courte existence (1993-1994), Indian Summer ont gravés à grand coups de poivrière leur nom dans la chaire de la scène indépendante du début des années 90, période pantagruélique de l’histoire de la musique. Le présent CD est paru en 2002 (avant Live : Blue Universe) en édition limitée et contient 9 tracks dont les titres ne sont que le fruit de l’imagination ô combien débordante des fans qui ont décidés de les baptiser (car Indian Summer n’ont jamais donnés de noms à leurs bricoles). - (Au fait je vous suggère d’aller faire un tour sur le site de futurerecording il y a pas mal de trucs intéressant et gratuits.)

L’écoute de ce CD redonne tout l’éclat et la grandeur au emocore, gravement séquestré, battu et violé au cours des dernières années. (Même si probablement que les membres (comme ceux de Rites of Spring et cie.) désapprouvent cette catégorisation.)

P.s. Est-ce que quelqu’un peut me confirmer que le lien marche je suis à la job et j’ai pogné le lien sur un site random.



Racer

vendredi 12 mars 2010

VENDREDI "PHYSICAL COPY"

Fuck la mondialisation. Aujourd'hui, un petit retour aux sources. Un album peut-être méconnu de certains comparativement au reste de la discographie du groupe : Integrity - Seasons In The Size Of Days.



























http://www.archive.org/download/IntegritySeasonsInTheSizeOfDays/seasons.zip


Je ne pense pas qu'Integrity ait nécéssairement besoin de présentation. Je voudrais cependant m'attarder sur le line-up présent sur cet album. Outre Dwid, on retrouve les frères Melnick qui ont fortement contribué à forger l'identité sonique du groupe depuis le tout début. On retrouve aussi Chris Dora à la batterie et Frank Novinec à la guitare. Ces derniers n'ont pas participé aux premiers albums du groupe mais ont en commun la création de 2 autres monuments du hardcore de Cleveland, soit The Promise(1993) et Birth Is Pain(2001) du groupe Ringworm. Pas tout à fait des manchots. L'album commence avec la pièce Rise, certainement une des plus puissantes de l'album. Pas trop de surprises, on reconnaît la férocité habituelle du groupe, des riffs intéressants et la voix unique et menaçante de Dwid. Les 4 autres morceaux qui constituent le premier côté, quoique plus ternes, suivent la même formule. C'est le côté "B" qui retient le plus mon attention. La première pièce, Millenial Reign, est plus lente et, à mi-chemin, fait même place à des moments de guitares accoustiques et des samples qui contribuent à l'ambience glauque de la chanson. Suivent ATF Assault et Season Decided Fate. Cette dernière est non seulement ma préférée de l'album, mais est à mon sens une des meilleures parmi toute la discographie d'integ. Une excellente combinaison de sections plus "bouncy" et de riffs/solos qui ne sont pas sans rappeler le travail de Jeff Hanneman. L'album se termine sur une note passablement weird avec Heaven Inside Your hell, pièce sombre transportée par des notes de piano répétitives et des vocals parlés quasi-inintelligible. Bref, le dernier album d'Integrity avec un personnel d'une telle qualité et, selon moi, un incontournable. (Victory Records)

Highlights : Rise, Season Decided Fate
Lieu d'achat : N/A, reçu en cadeau
Prix d'achat : N/A, reçu en cadeau
Anecdote : Thanks Fortin !

mercredi 10 mars 2010

DU BLACK METAL BIEN ROSE


Du BM de France qui a déteindu au lavage.

http://www.mediafire.com/?mzggyzvgnyz

vendredi 5 mars 2010

VENDREDI "PHYSICAL COPY"

Pour cette 2ème édition de l'hebodmadaire VPC, je voulais commencer en disant que tentôt je me suis fait une omelette et que j'ai pogné une christ de crampe dans jambe. Entrons maintenant dans le vif du sujet. Cette semaine, le split Akitsa/Prurient.

























http://www.mediafire.com/?gtklaj3muz2


Ceux qui sont familier avec Néant, le dude derrière Akitsa, savent qu'il possède un background autant dans la musique noise/industrielle/de marde que dans le black metal. C'est pourquoi une collaboration avec Dominick Fernow a.k.a. Prurient, figure de proue de la musique électronique/noise, est moins inusitée qu'il n'y paraît. D'une durée d'une cinquantaine de minutes, l'album comporte 2 pièces d'Akitsa (Terre Éternelle et Goétie) et 1 de Prurient (Fossil) qui s'étend sur une trentaine de minutes. Power Trips à propos du terroir et contenu textuel limite font bien-sûr partie intégrante de "Terre Éternelle". Néanmoins, de l'intro carrément noise aux transitions atmosphériques et aux riffs lugubres presques répétitifs, il y a de l'agrément. "Goétie" est quant à elle une pièce black metal plus classique dans sa linéarité. Si le passage "dans les profondeurs des bois oubliés / les hommes sont l'égaux des dieux..." à moitié murmuré ne vous donne pas envie de headbanger en soi, je jure que la portion qui suit saura le faire. Un des moments forts du CD. Pour ce qui est du côté Prurient, je dois admettre être plus ou moins familier avec sa musique. La présence d'arrangements de violons procure un pas pire contre-poids au bourdonnement continuel et mène aux moments les mieux réussis. Les voix sont creepy et distortionnées et, pour être franchement honnête, je ne pense pas que je "comprends" tout à fait ce genre de musique. Bonne écoute tout de même. (Hospital Productions)

Highlight : Goétie
Lieu d'achat : Musique du faubourg
Prix d'achat : 14 $
Anecdote : N/A

lundi 1 mars 2010

PORCELAIN FOREHEAD - Ottawa punk/hardcore crica 1983

Possiblement la meilleure trouvaille youtube de ma piètre existence, juste wow.