samedi 10 septembre 2011

It was all a dream, I used to read word up magazine.

J’vous avertis tout de suite : j’écris pas bien. Finissant de la promotion de 2002 d’une école secondaire (située dans une banlieue de Québec) dans laquelle j’ai pu obtenir une note de 100% lors d’un exposé oral dans lequel j’ai sacré deux fois, je ne suis pas un Mario Lemieux de la prose écrite. Je me décrirais plutôt comme étant le Marcel Goc de l’écriture: j’ferai peut-être pas 30 buts dans une saison, mais j’m’organise.

  • Afin de me différencier un peu des autres pousseux de touches de clavier rédigeant sur ce bloje, mes entrées porteront sur un style musical avec lequel je ne peux m’empêcher de flirter de plus en plus : le hip-hop. Adepte de la musique qui se joue fort et qui fait mal depuis ma tendre enfance, j’ai remarqué que, depuis 2005, le pourcentage de «musique de nouères» présent sur mon Ipod a augmenté de manière exponentielle.

    Contrairement au «rock crotté» que l’on écoute avec jouissance sur une tarte de vinyle, le rap est situé au centre de la révolution digitale et du «download de mixtape gratis». On emprunte à nos amis, on recycle à gauche et à droite des bruits qui fittent avec notre flow, on freestyle dans notre studio situé dans notre salon, on donne aux fans et ensuite on vend sur Itunes dans une version plus tight, souvent surproduite et qui compte plus de featuring que mon cerveau de gars avec des maths 536 est capable d’en compter. Malgré tout le négatif qui accompagne le mouvement, il serait complètement idiot de nier l’inventivité incessante de plusieurs de ses protagonistes.

    Chacune de mes futures entrées portera sur du «beat» directement importé du swagville. Du mixtape de nerdcore underground avec des samples d’Animal Collective au single de crunk gras du Sud des Etats-Unis en passant par le club-rap qui envahit nos radios depuis les cinq dernières années, je tenterai de «pas faire de chicane» en diversifiant mes choix.

    Sur cette fin de première entrée beaucoup trop longue (on dit souvent qu’une première fois trop longue, c’est vraiment pas le best), je vous laisse sur ce que j’écoute depuis les deux dernières semaines : Freddie Gibbs. Jeune rapper ayant eu un passé difficile, son mixtape
    "The Miseducation of Freddie Gibbs" a fait pas mal jaser en 2009 sur le web. Un flow de la mort, une voix qui rappelle un certain M. Shakur et un beat qui nous donne envie de ressortir nos albums de la fin des années 90. Le clip est un peu d’la marde (on dirait qu’il a demandé à son cousin qui avait une caméra mini-dv de filmer), mais en même temps, ça rajoute au charme de la chose.




    Swag.

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