lundi 19 septembre 2011
jeudi 15 septembre 2011
M83 - Grouille-toé, Nous dormons
Proleau s'est supposément influencé de l'album "Millencollin and the infinite sadness will prevail" des smashing pumpkins....ah ouin...vraiment?
J'étais ben septique lorsque j'ai lu cette nouvelle et j'avais raison de l'être.
Aucune trace des citrouilles écrabouillées sur ce bordel de long jeux! La seule chose qui à un je-ne-sais-quoi du classique de Billy Corgan c'est que c'est un album double. En vrai, M83 s'est plutôt inspiré de l'album double d'Indochine; Alice & June. Il ne voulait probablement pas avouer son amour pour ce groupe au coupe de cheveux louche.
5 choses importantes qui font de cet opus un album éligible au grand top 2011:
- Son vocal à bizarrement virré ala Peter Sledgehammer Gabriel
- Bon mélange entre l'excellent vieux genre et le correct nouveau genre.
- Funky bass
- Quelques solos de sax suavé sexé kenny G.
- La chanteuse avec la petite voix ennuyante de "Saturdays = Youth" ne chante pas à tous les 2 secondes pendant 8 minutes un refrain parlant de rêve mouillé de cheerleadeuse.
Dead Cities, Red Seas & Lost Ghosts demeure le meilleur à mes yeux mais celui-ci me fait enfin aimer son virage pop 80.
lundi 12 septembre 2011
Lundi Mood Ring : Déception
Cathedral - Autumn Twilight
disclaimer : si vous êtes étudiants et avez accès à des prêts et bourses, l'écoute de cette pièce est déconseillée puisque vous risqueriez de tout investir dans l'achat d'un bicycle à gaz.
samedi 10 septembre 2011
TORMENT
Enregistré au Dead Air Studio il y a près d'un an, la dernière galette du groupe de Sherbrooke-Montréal est passé du format cassette au très post-moderne MP3 pour prochainement atterrir sur un bon vieux 45 tours (ou peut-être est-ce déjà fait?). Successeur légitime du Self-Titled 2009, Torment nous propose 5 nouveaux morceaux tout aussi corrosifs, mais cette fois plus soutenus. En effet, la plupart des pièces sont plus longues, dépassant aisément la barre du deux minutes pour totaliser 8min48. Non seulement sont-elles plus longues, mais celles-ci s'avèrent également meilleures que leur prédécesseurs , et ce n'est pas peu dire. Leur premier opus avait tourné en boucle, sur différents formats, depuis le début de l'année, et Torment est tranquillement venu le déloger de sa pole position pour ravir les honneurs du EP le plus écouté de l'année.
Sur la campus lorsque l'on vient d'assister à un cours de marde, dans la cuisine lorsque notre sauce colle au pot, ou dans l'autobus pleine à craquer à 8h le matin, Brazen Hell nous permet de refouler notre colère l'espace d'un bref moment en changeant ses humeurs de place (voir la théorie des humeurs au http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_des_humeurs". Leur mélange de crust/d-beat et de power violence (expression figée dans le temps) est comparable au sucré-salé en cuisine : il offre une diversité [plus qu'] intéressante en permettant au marteau et à l'enclume (de l'oreille moyenne) de fonctionner comme un cours de spinning, alternant entre la booze cruise et le sprint. Conscient que ma métaphore est obscure au mieux, chimérique au pire, je clarifierai les choses en déclarant "desfois on peut mosher, desfois ça va trop vite pour mosher". Dans tous les cas, je m0sh pareil, parce que j'ai pas acheté mon coat de pit pour le regarder.Variation : "on est pas au musée du coat de pit".
Pas de conclusion, juste un flyer du meilleur show de l'année à Québec, merci à PLG.
It was all a dream, I used to read word up magazine.
Afin de me différencier un peu des autres pousseux de touches de clavier rédigeant sur ce bloje, mes entrées porteront sur un style musical avec lequel je ne peux m’empêcher de flirter de plus en plus : le hip-hop. Adepte de la musique qui se joue fort et qui fait mal depuis ma tendre enfance, j’ai remarqué que, depuis 2005, le pourcentage de «musique de nouères» présent sur mon Ipod a augmenté de manière exponentielle.
Contrairement au «rock crotté» que l’on écoute avec jouissance sur une tarte de vinyle, le rap est situé au centre de la révolution digitale et du «download de mixtape gratis». On emprunte à nos amis, on recycle à gauche et à droite des bruits qui fittent avec notre flow, on freestyle dans notre studio situé dans notre salon, on donne aux fans et ensuite on vend sur Itunes dans une version plus tight, souvent surproduite et qui compte plus de featuring que mon cerveau de gars avec des maths 536 est capable d’en compter. Malgré tout le négatif qui accompagne le mouvement, il serait complètement idiot de nier l’inventivité incessante de plusieurs de ses protagonistes.
Chacune de mes futures entrées portera sur du «beat» directement importé du swagville. Du mixtape de nerdcore underground avec des samples d’Animal Collective au single de crunk gras du Sud des Etats-Unis en passant par le club-rap qui envahit nos radios depuis les cinq dernières années, je tenterai de «pas faire de chicane» en diversifiant mes choix.
Sur cette fin de première entrée beaucoup trop longue (on dit souvent qu’une première fois trop longue, c’est vraiment pas le best), je vous laisse sur ce que j’écoute depuis les deux dernières semaines : Freddie Gibbs. Jeune rapper ayant eu un passé difficile, son mixtape "The Miseducation of Freddie Gibbs" a fait pas mal jaser en 2009 sur le web. Un flow de la mort, une voix qui rappelle un certain M. Shakur et un beat qui nous donne envie de ressortir nos albums de la fin des années 90. Le clip est un peu d’la marde (on dirait qu’il a demandé à son cousin qui avait une caméra mini-dv de filmer), mais en même temps, ça rajoute au charme de la chose.
Swag.